L'Expertise collective de l'INSERM "Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie : Bilan des données scientifiques"

a été publiée le 16 février 2007 lors d'une conférence de presse à l'INSERM. Le texte intégral est maintenant en ligne sur le site de l'INSERM.

La presse nationale et régionale s'est fait l'écho de l'Expertise. Certains articles appellent une réponse.

  • "Un rapport controversé de l'Inserm sur les "troubles des apprentissages"" par Luc Cédelle dans le Monde (17/02/2007).
    • Christian Bréchot, directeur de l'INSERM, a envoyé une lettre au médiateur du Monde, pour signaler notamment que de nombreuses citations de l'article ne figurent pas dans le texte final de l'Expertise, indiquant que ni le journaliste ni les personnes interrogées n'avaient le rapport en leur possession au moment de la rédaction de l'article.
    • Réponse de l'association APEDYS - France (19/02/2007).
    • Réponse de Franck Ramus à Luc Cédelle (21/02/2007).
  • "L'Inserm encore sur les troubles des apprentissages" dans le Café Pédagogique (21/02/2007).
    • Droit de réponse du Groupe d'experts (26/02/2007).
    • Mis en ligne suivi d'une réponse par le Café Pédagogique qui propose d'ouvrir le débat (2/03/2007).
    • Quelques précisions supplémentaires de F. Ramus au Café Pédagogique (2/03/2007):
      "A la demande expresse du groupe d'experts, l'Inserm a accepté de mettre en ligne sans plus tarder le texte intégral de l'Expertise. Il nous a semblé que cette démarche était essentielle pour permettre à toute personne s'intéressant à la question d'avoir accès à l'analyse complète des données elles-mêmes, plutôt qu'aux seules conclusions. Si l'Expertise, comme tout texte scientifique, peut être critiquée, qu'elle le soit sur son contenu véritable plutôt que sur son contenu supposé.
      Le lecteur est notamment invité à constater par lui-même que l'Expertise est bien un bilan de toutes les données scientifiques, y compris des sciences de l'éducation, et pas seulement des neurosciences. En consultant par exemple le chapitre 22 (sur la prévention en milieu scolaire, p. 571), il apprendra que ce sont bien des études de psychologie et de sciences de l'éducation, réalisées dans des écoles, et non des études de neurosciences réalisées en laboratoire, qui préconisent une prise en charge pédagogique préventive pour les troubles de lecture.
      Notez par ailleurs que l'Expertise ne prescrit en aucun cas la généralisation immédiate de ces méthodes dans les écoles françaises. Elle recommande simplement de développer des adaptations françaises de ces entraînements pédagogiques, de les expérimenter et de les évaluer (p. 709-710)."
    • Une réponse supplémentaire du Groupe d'experts par Liliane Sprenger-Charolles et Jean-Emile Gombert.
  • Des réactions de psychanalystes sur le forum Oedipe: http://www.oedipe.org/forum/read.php?6,11806 et http://www.oedipe.org/forum/read.php?6,11685. Et encore ce texte de Roland Gori. Le dialogue de sourds est total...
  • Suite à la journée nationale des Dys, le Monde semble avoir enfin compris le problème des troubles spécifiques des apprentissages. 
  • On n'attendait plus que le Café Pédagogique: c'est maintenant, comme le suggère ce compte-rendu d'une conférence donnée à l'INRP.
  • En Juin 2009, l'Inserm produit le film La Dyslexie pour diffuser plus largement les résultats de l'Expertise Collective. voir l'émission